16 septembre 2009

"Millenium, tome 2: Flickan som lekte med elden." Ou comment poursuivre les nuits blanches.


Comme la quasi-totalité des lecteurs du premier tome de Millénium, je n'ai pu longtemps m'empêcher de m'emparer du deuxième volume. Les propos qui suivent ne dévoilent pas l'intrigue, mais plutôt des traits généraux de l'ouvrage, peut-être de nature à irriter le goût de la découverte des plus tatillons d'entre nous.


Le roman policier continue, développant ses deux personnages principaux au gré de péripéties assez noires. Je dirais même que ce nouvel opus est plus violent et sanglant que le premier. Une constante thématique tient aux traitements indignes réservés aux femmes, en l'occurrence traitée sous l'angle du commerce du sexe. Il demeure toujours fort agréable de se promener virtuellement dans toute la Suède, grâce à un scénario profondément scandinave. Un parfum de Russie et de pays baltes baigne le tout d'un jour réaliste. Quant au style, il reste inchangé, sans noblesse, simplement journalistique. L'approche chronologique reprend la même virtuosité, en multipliant les points de vues des différents personnages sur les mêmes objets, ce qui généralement amène à d'intéressantes révélations. Enfin l'action reste primordiale, et va peut-être au-delà du premier roman car la fin nous prend de cours, suspendue cette fois-ci, façon "A suivre".


L'intérêt est sans doute légèrement moins vif qu'en première approche de Millénium, mais on a toujours envie d'en savoir davantage. L'auteur a sans aucun doute rigoureusement investi le genre de la saga dont il se prévalait. Souhaitons que le troisième tome soit une consécration.

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